11 M views, 15 K likes, 8,2 K loves, 1,6 K comments, 29 K shares, Facebook Watch Videos from France 2: « Il restera de toi » L'émouvant et puissant » L'émouvant et puissant » L'émouvant et puissant poème de Simone Weil dit par François Cluzet.
10 poèmes Ă lire pour l’enterrement, les obsèques, les funĂ©railles d’un proche 1. L’arbre et la graine Quelqu’un meurt et c’est comme des pas qui s’arrĂŞtent …. Mais si c’était un dĂ©part pour un nouveau voyage ? Quelqu’un meurt et c’est comme une porte qui claque … Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ? Quelqu’un meurt et c’est comme un arbre qui tombe … Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ? Quelqu’un meurt et c’est comme un silence qui hurle …. Mais s’il nous aidait Ă entendre la fragile musique de la vie ? BenoĂ®t Marchon Et un sourire La nuit n’est jamais complète Il y a toujours Puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin Une fenĂŞtre ouverte Une fenĂŞtre Ă©clairĂ©e Il y a toujours Un rĂŞve qui veille DĂ©sir Ă combler Faim Ă satisfaire Un coeur gĂ©nĂ©reux Une main tendue Une main ouverte Des yeux attentifs Une vie La vie Ă se partager. Paul Eluard 3. Demain, dès l’aube Demain, dès l’aube, Ă l’heure oĂą blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forĂŞt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixĂ©s sur mes pensĂ©es, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbĂ©, les mains croisĂ©es, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo 4. Sans titre Vous pouvez verser des larmes parce qu’elle s’en est allĂ©e, ou vous pouvez sourire parce qu’elle a vĂ©cu. Vous pouvez fermer vos yeux et prier qu’elle revienne, ou vous pouvez ouvrir vos yeux et voir tout ce qu’elle nous a laissĂ©. Votre coeur peut ĂŞtre vide parce que vous ne pouvez la voir, ou il peut ĂŞtre plein de l’amour que vous avez partagĂ©. Vous pouvez tourner le dos Ă demain et vivre hier, ou vous pouvez ĂŞtre heureux demain parce qu’il y a eu hier. Vous pouvez vous souvenir d’elle et ne penser qu’à son dĂ©part, ou vous pouvez chĂ©rir sa mĂ©moire et la laisser vivre. Vous pouvez pleurer et vous fermer, ignorer et tourner le dos, ou vous pouvez faire ce qu’elle aurait voulu Sourire, ouvrir les yeux, aimer et continuer Eileen Cicole 5. Devant ma tombe Ne reste pas Ă pleurer devant ma tombe, Je n’y suis pas, je n’y dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent ; Je suis le scintillement du diamant sur la neige. Je suis la lumière du soleil sur le grain mĂ»r ; Je suis la douce pluie d’automne. Quand tu t’éveilles dans le calme du matin, Je suis le prompt essor Qui lance vers le ciel oĂą ils tournoient les oiseaux silencieux. Je suis la douce Ă©toile qui brille la nuit. Ne reste pas Ă te lamenter devant ma tombe. Je n’y suis pas ; je ne suis pas mort. Anonyme 6. Il restera de toi Il restera de toi ce que tu as donnĂ© Au lieu de le garder dans des coffres rouillĂ©s… Ce que tu as donnĂ© en d’autres fleurira… Il restera de toi ce que tu as offert Entre tes bras ouverts un matin au soleil… Ce que tu as offert en d’autres revivra… Il restera de toi un sourire Ă©panoui Aux bords de tes lèvres comme au bord de ton cĹ“ur… Ce que tu as ouvert en d’autres grandira… Il restera de toi ce que tu as semĂ© Que tu as partagĂ© aux mendiants du bonheur… Ce que tu as semĂ© en d’autres germera… Simone Veil 7. L’échelle des anges Je ne sais pas d’oĂą je viens mais je sais que j’ai toujours Ă©tĂ© ici. Je ne sais pas qui je suis mais je sais que ce que je suis est ce que l’autre est. Je ne sais pas oĂą je suis, mais je sais que ce lieu n’a pas de limites. Je ne sais pas oĂą je vais, mais je sais qu’à toutes heures quelqu’un m’accompagne. Je ne sais pas quel est mon but, mais je sais que pour le connaĂ®tre, je dois arriver Ă moi-mĂŞme. Je ne sais pas ce que je cherche, mais je sais que ce que je cherche me cherche. Je ne sais pas ce que je peux recevoir, mais je sais remercier pour ce qu’on m’a donnĂ©. Alexandro Jodorowsky 8. Au bord du vide Nous voici aujourd’hui au bord du vide Puisque nous cherchons partout le visage que nous avons perdu. Il Ă©tait notre avenir et nous avons perdu notre avenir. Il Ă©tait des nĂ´tres et nous avons perdu cette part de nous-mĂŞmes. Il nous questionnait et nous avons perdu sa question. Nous voici seuls, nos lèvres serrĂ©es sur nos pourquoi. Nous sommes venus ici chercher, chercher quelque chose ou quelqu’un. Chercher cet amour plus fort que la mort. Paul Éluard 9. Sans titre Un ĂŞtre humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit. C’est un immortel qui commence. C’est pourquoi en allant confier oĂą il dormira doucement Ă cĂ´tĂ© des siens, en attendant que j’aille l’y rejoindre, je ne lui dis pas adieu, je lui dis Ă bientĂ´t. Car la douleur qui me serre le cĹ“ur raffermit, Ă chacun de ses battements, ma certitude qu’il est impossible d’autant aimer un ĂŞtre et de le perdre pour toujours. Ceux que nous avons aimĂ©s et que nous avons perdus ne sont plus oĂą ils Ă©taient, mais ils sont toujours et partout oĂą nous sommes. Cela s’appelle d’un beau mot plein de poĂ©sie et de tendresse le souvenir. Doris Lussier 10. Ton souvenir est comme un livre Ton Souvenir est comme un livre bien aimĂ©, Qu’on lit sans cesse, et qui jamais n’est refermĂ©, Un livre oĂą l »on vit mieux sa vie, et qui vous hante D’un rĂŞve nostalgique, oĂą l ȉme se tourmente. Je voudrais, convoitant l »impossible en mes voeux, Enfermer dans un vers l’odeur de tes cheveux ; Ciseler avec l’art patient des orfèvres Une phrase inflĂ©chie au contour de tes lèvres ; Emprisonner ce trouble et ces ondes d’émoi Qu’en tombant de ton âme, un mot propage en moi ; Dire quelle mer chante en vagues d’élĂ©gie Au golfe de tes seins oĂą je me rĂ©fugie ; Dire, oh surtout ! tes yeux doux et tièdes parfois Comme une après-midi d’automne dans les bois ; De l’heure la plus chère enchâsser la relique, Et, sur le piano, tel soir mĂ©lancolique, Ressusciter l’écho presque religieux D’un ancien baiser attardĂ© sur tes yeux. Albert Samain Pour aller plus loin Si vous souhaitez allez plus loin n’hĂ©sitez pas Ă consulter ma chaĂ®ne youtube en cliquant ici Si vous souhaitez lire d’autres articles a propos des cĂ©rĂ©monies d’hommages, des rituels, … cliquez-iciCitationrester SĂ©lection de 293 citations sur le sujet rester - Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe rester issus de livres, discours ou entretiens. Page 4 sur un total de 15 pages. 1 2 4 5 Citations rester- 293 citations & Proverbes sur rester. Certains films dans lesquels j’ai jouĂ© vont rester, mais je ne reste plus. J’aimerais ne pas mourir !.Discours, hommages et livre voici cinq textes qui permettent de mieux comprendre l’engagement de Simone Veil et de retracer sa vie de rescapĂ©e d'Auschwitz, ministre de la SantĂ© Ă l'origine de la loi sur l'IVG, prĂ©sidente du Parlement europĂ©en, membre du Conseil constitutionnel, immortelle Ă l'AcadĂ©mie française... La vie de Simone Veil est extraordinaire. Son parcours, l'un des plus exceptionnels du XXe siècle. La Française, morte vendredi Ă 89 ans, laisse des discours marquants. Le JDD a compilĂ© cinq textes qui retracent ses engagements et ses combats, dont trois qu'elle a elle-mĂŞme prononcĂ©s, ainsi que celui de Jean d'Ormesson lors de son entrĂ©e Ă l'AcadĂ©mie et les Ă©crits de son Ă©poux. Cinq textes qui rĂ©sument Simone l’adresse aux dĂ©putĂ©s pour la loi sur l’IVGLe 26 novembre 1974, Simone Veil s’adresse aux dĂ©putĂ©s un ÂcĂ©nacle presque exclusivement masculin, auquel elle expose les motifs de sa loi encadrant la dĂ©pĂ©nalisation de l’avortement.Sipa"Pour quelques-uns, les choses sont simples il existe une loi ÂrĂ©pressive, il n’y a qu’à l’appliquer. D’autres se demandent pourquoi le Parlement devrait trancher maintenant ces problèmes nul n’ignore que depuis l’origine, et particulièrement depuis le dĂ©but du siècle, la loi a toujours Ă©tĂ© rigoureuse, mais qu’elle n’a Ă©tĂ© que peu appliquĂ©e. […]Pourquoi donc ne pas continuer Ă fermer les yeux? Parce que la Âsituation actuelle est mauvaise. Je dirais mĂŞme qu’elle est dĂ©plorable et est mauvaise parce que la loi est ouvertement bafouĂ©e, pire mĂŞme, ridiculisĂ©e. Lorsque l’écart entre les infractions commises et celles qui sont poursuivies est tel qu’il n’y a plus Ă proprement parler de rĂ©pression, c’est le respect des citoyens pour la loi et donc l’autoritĂ© de l’État qui sont mis en les mĂ©decins, dans leurs cabinets, enfreignent la loi et le font connaĂ®tre publiquement, lorsque les parquets, avant de poursuivre, sont invitĂ©s Ă en rĂ©fĂ©rer dans chaque cas au ministère de la Justice, lorsque des services sociaux d’organismes publics fournissent Ă des femmes en dĂ©tresse les renseignements susceptibles de faciliter une interruption de grossesse, lorsque, aux mĂŞmes fins, sont organisĂ©s ouvertement et mĂŞme par charter des voyages Ă l’étranger, alors je dis que nous sommes dans une situation de dĂ©sordre et d’anarchie qui ne peut plus me direz-vous, pourquoi avoir laissĂ© la situation se dĂ©grader ainsi et pourquoi la tolĂ©rer? Pourquoi ne pas faire respecter la loi?Parce que si des mĂ©decins, si des personnels sociaux, si mĂŞme un certain nombre de citoyens participent Ă ces actions illĂ©gales, c’est bien qu’ils s’y sentent contraints ; en opposition parfois avec leurs convictions personnelles, ils se trouvent confrontĂ©s Ă des situations de fait qu’ils ne peuvent ÂmĂ©connaĂ®tre. Parce qu’en face d’une femme dĂ©cidĂ©e Ă interrompre sa grossesse, ils savent qu’en refusant leur conseil et leur soutien ils la rejettent dans la solitude et l’angoisse d’un acte perpĂ©trĂ© dans les pires conditions, qui risque de la laisser mutilĂ©e Ă jamais. Ils savent que la mĂŞme femme, si elle a de l’argent, si elle sait s’informer, se rendra dans un pays voisin ou mĂŞme en France dans certaines cliniques et pourra, sans encourir aucun risque ni Âaucune pĂ©nalitĂ©, mettre fin Ă sa grossesse. Et ces femmes, ce ne sont pas nĂ©cessairement les plus immorales ou les plus Âinconscientes. Elles sont chaque annĂ©e. Ce sont celles que nous cĂ´toyons chaque jour et dont nous ignorons la plupart du temps la dĂ©tresse et les Ă ce dĂ©sordre qu’il faut mettre fin. C’est cette injustice qu’il convient de faire cesser."Lire aussi VIDEOS. Simone Veil racontĂ©e en six discours2004 Simone Veil s’exprime Ă Berlin sur AuschwitzLe 27 janvier 2004, jour anniversaire de la libĂ©ration du camp d’Auschwitz, Simone Veil prend la parole devant les dĂ©putĂ©s du Bundestag, Ă Berlin.Sipa"Le 27 janvier 1945, quand les premiers soldats soviĂ©tiques Âentrèrent dans le camp Âd’Auschwitz, ils n’y trouvèrent, incrĂ©dules et terrifiĂ©s, que quelques milliers de malades et de mourants qui avaient, par miracle, Ă©chappĂ© aux nazis. Quelques jours auparavant les dizaines de milliers de dĂ©tenus d’Auschwitz encore Âvivants que nous Ă©tions avaient Ă©tĂ© contraints, entraĂ®nĂ©s de force et sous la menace, de se rassembler et de prendre la route dans cette “marche de la mort”.Contrairement Ă la libĂ©ration de Paris […], la libĂ©ration des camps n’eut rien de festif. Pour les armĂ©es et les peuples en guerre, ce ne fut, sur le moment, pas mĂŞme un camp libĂ©rĂ©, cela voulait dire que les chambres Ă gaz ne tournaient plus, que les trains n’arrivaient plus, que les ordres implacables s’étaient enfin tus. La machine infernale s’arrĂŞtait, elle qui avait tournĂ© Ă plein rĂ©gime les derniers mois, avec une cadence implacable ; d’autant plus implacable que les nazis, sentant tourner le vent de la guerre, voulaient parachever leur grande Ĺ“uvre d’anĂ©antissement du peuple juif avant que la dĂ©faite de leur armĂ©e ne les en empĂŞche. Le camp cessait donc de fonctionner. Pour les milliers de dĂ©portĂ©s encore en vie, le risque vital paraissait avons eu alors l’espoir, compte tenu de l’avancĂ©e rapide de l’ArmĂ©e rouge, d’être très vite libĂ©rĂ©s, Ă moins que les SS n’aient le temps de nous exterminer fait, après avoir marchĂ© pendant plusieurs jours dans le froid et la neige, emmenĂ©s dans des Âwagons Ă ciel ouvert vers des camps Ă l’ouest – Dora, ÂMauthausen, ÂBuchenwald, ÂBergen-Belsen –, nombreux furent ceux qui moururent, en chemin, d’épuisement ou sous les dernières balles des SS. Notre cauchemar Ă©tait loin d’être terminĂ©, il nous fallut attendre encore plusieurs mois pour ĂŞtre libĂ©rĂ©s. Entre-temps, l’épuisement, la faim et le typhus, les exĂ©cutions sommaires ont tuĂ© un grand nombre de ceux qui avaient miraculeusement survĂ©cu me souviens de l’arrivĂ©e des soldats anglais Ă Bergen-Belsen, c’est Ă peine si nous avons pu nous en rĂ©jouir. La libĂ©ration venait trop tard, nous avions le sentiment d’avoir perdu toute humanitĂ© et toute envie de les rares rescapĂ©s, nous n’avions plus de famille, plus de parents, plus de foyer. Seuls, nous l’étions, d’autant plus que ce que nous avions vĂ©cu, personne ne voulait le savoir. Ce que nous avions vu, personne ne voulait l’entendre. Ce que nous avions Ă raconter, personne ne voulait en partager le fardeau. Nous ne devions pas vivre la suprĂ©matie nazie Ă©tait tellement Ă©crasante que nous avions intĂ©riorisĂ© jusqu’à l’inĂ©luctabilitĂ© de notre condamnation Ă mort. Nous, les rescapĂ©s, nous, les tĂ©moins, Ân’avions survĂ©cu que pour ĂŞtre rendus au silence. “Qu’ils vivent, soit, mais qu’ils se taisent”, semblait nous dire le monde hors du camp."2006 Son discours sur l’Europe Ă AmsterdamC’est en Ă©voquant la folie nazie et la Shoah que Simone Veil parlait le mieux de l’Europe. Ainsi Ă Amsterdam le 26 juillet 2006, veille de la JournĂ©e de la mĂ©moire de l’Holocauste.Reuters"Pendant la Seconde Guerre mondiale, toute l’Europe avait sombrĂ©, entraĂ®nĂ©e par le nazisme. L’idĂ©e mĂŞme du rapprochement entre les EuropĂ©ens Ă©tait fondĂ©e sur la conviction que nous ne nous relèverions qu’ensemble, en prenant appui les uns sur les autres. Il n’y avait lĂ ni naĂŻvetĂ© lĂ©nifiante, ni intention d’exonĂ©rer les États de leur responsabilitĂ©. Ce n’était pas de pardon qu’il s’agissait, ni d’oubli, mais d’une rĂ©conciliation Âlucide et courageuse, aussi utopique qu’elle Ă©tait rĂ©aliste, d’autant plus nĂ©cessaire qu’elle se savait surgir du plus profond dĂ©sespoir. Il fallait briser l’engrenage la rĂ©conciliation entre les peuples europĂ©ens serait le pivot de la construction d’une Europe pacifiĂ©e. Il fallait faire un pari, et s’y tenir malgrĂ© les obstacles. Construire des ponts, tisser des liens, bâtir un cadre dans lequel les passions de haine seraient neutralisĂ©es. Prendre nos souffrances, nos Ă©preuves, nos blessures comme socle d’une nouvelle entreprise commune. L’amitiĂ© viendrait plus tard. Tel Ă©tait le pari, lucide et acharnĂ©, de la construction europĂ©enne que, comme d’autres, j’envisageais.[…] Tirant les leçons des ÂexpĂ©riences totalitaires du passĂ©, l’Europe se doit d’offrir Ă tous ses citoyens le plus de libertĂ© possible dans un souci de coexistence solidaire et pacifiĂ©e, en multipliant les Ă©changes, dans tous les domaines. Comme l’ont rappelĂ© rĂ©cemment les conditions posĂ©es Ă l’adhĂ©sion des nouveaux pays entrants, les droits des minoritĂ©s nationales doivent ĂŞtre respectĂ©s, la libertĂ© religieuse et la libertĂ© d’opinion garanties, pour prĂ©venir les Âmenaces de conflits dĂ©mocratie repose sur la confiance dans les individus Âcitoyens dĂ©cidant ensemblede leur avenir commun, Ă partir de Âvaleurs partagĂ©es. ÂCourage Âcivique, tolĂ©rance, respect de l’autre, ces Âvaleurs de l’Europe sont celles que l’histoire du nazisme a montrĂ©es comme les plus nĂ©cessaires aux heures les plus sombres. Ce sont elles qui, dans les cĹ“urs et les Âesprits, dans les gestes et les actes de quelques-uns, ont sauvĂ© Âl’honneur quand des nations entières sombraient."2010 le discours de Jean d’Ormesson qui accueille Simone Veil Ă l’AcadĂ©mie françaiseLe 18 mars 2010, Simone Veil fait son entrĂ©e Ă l’AcadĂ©mie française. C’est Jean d’Ormesson qui est chargĂ© de prononcer le discours de rĂ©ception, vibrant comme il se doit.Sipa"Il paraĂ®t, Madame, que vous avez un caractère difficile. Difficile ! Je pense bien. On ne sort pas de la Shoah avec le sourire aux lèvres. Avec votre teint de lys, vos longs cheveux, vos yeux verts qui viraient dĂ©jĂ parfois au noir, vous Ă©tiez une jeune fille, non seulement très belle mais très douce et peut-ĂŞtre plutĂ´t rĂŞveuse. Une armĂ©e de bourreaux, les crimes du national-socialisme et survivants sur juifs français dĂ©portĂ©s vous ont contrainte Ă vous durcir pour essayer de sauver votre mère et votre sĹ“ur, pour ne pas pĂ©rir vous-mĂŞme. ÂPermettez-moi de vous le dire avec simplicitĂ© pour quelqu’un qui a traversĂ© vivante le feu de l’enfer et qui a Ă©tĂ© bien obligĂ©e de perdre beaucoup de ses illusions, vous me paraissez très peu cynique, très tendre et mĂŞme enjouĂ©e et très gaie.[…] Je m’interroge sur les sentiments que vous portent les Français. Vous avez Ă©tĂ© abreuvĂ©e d’insultes par une minoritĂ©, et une large majoritĂ© voue une sorte de culte Ă l’icĂ´ne que vous ĂŞtes première rĂ©ponse Ă la question posĂ©e par une popularitĂ© si constante et si exceptionnelle est liĂ©e Ă votre attitude face au malheur. Vous avez dominĂ© ce malheur avec une fermetĂ© d’âme exemplaire. Ce que vous ĂŞtes d’abord, c’est courageuse – et les Français aiment le avez des convictions, mais elles ne sont jamais partisanes. Vous les dĂ©fendez avec force. Mais vous ĂŞtes loyale envers vos adversaires comme vous ĂŞtes loyale envers vos amis. Vous ĂŞtes un modèle d’indĂ©pendance. Plus d’une fois, vous trouvez le courage de vous opposer Ă ceux qui vous sont proches et de prendre, parce que vous pensez qu’ils n’ont pas toujours tort, le parti de ceux qui sont plus Ă©loignĂ©s de vous. C’est aussi pour cette raison que les Français vous une rigueur Ă toute Ă©preuve, vous ĂŞtes, en vĂ©ritĂ©, une Ă©ternelle rebelle. Vous ĂŞtes fĂ©ministe, vous dĂ©fendez la cause des femmes avec une fermetĂ© implacable, mais vous n’adhĂ©rez pas aux thèses de celles qui, Ă l’image de Simone de Beauvoir, nient les diffĂ©rences entre les sexes. Vous ĂŞtes du cĂ´tĂ© des plus faibles, mais vous refusez toute victimisation. Quand on vous propose la LĂ©gion d’honneur au titre d’ancienne dĂ©portĂ©e, vous dĂ©clarez avec calme et avec beaucoup d’audace qu’il ne suffit pas d’avoir Ă©tĂ© malheureuse dans un camp pour mĂ©riter d’être clĂ© de votre popularitĂ©, il faut peut-ĂŞtre la chercher, en fin de compte, dans votre capacitĂ© Ă emporter l’adhĂ©sion des Français. Cette adhĂ©sion ne repose pas pour vous sur je ne sais quel consensus mĂ©diocre et boiteux entre les innombrables opinions qui ne cessent de diviser notre vieux pays. Elle repose sur des principes que vous affirmez, envers et contre tous, sans jamais hausser le ton, et qui finissent par convaincre. Disons-le sans affectation au cĹ“ur de la vie politique, vous offrez une image rĂ©publicaine et y a en vous comme un secret vous ĂŞtes la tradition mĂŞme et la modernitĂ© incarnĂ©e. Je vous regarde, Madame vous me faites penser Ă ces grandes dames d’autrefois dont la dignitĂ© et l’allure imposaient le respect. Et puis, je considère votre parcours et je vous vois comme une de ces figures de proue en avance sur l’Histoire." 2010 les MĂ©moires d’Antoine VeilEn novembre 2010, Antoine Veil publie "Salut". Dans ses MĂ©moires, il raconte sa complicitĂ© avec Simone et sa vie de "mari de..."Sipa"Au printemps 1974, ValĂ©ry Giscard d’Estaing, Ă©lu PrĂ©sident de la RĂ©publique, lui confiait […] le porte -feuille de la santĂ© dans le gouvernement de Jacques Chirac. Quelques mois plus tard, le dĂ©bat parlementaire sur l’interruption volontaire de grossesse allait l’installer de manière irrĂ©versible au firmament de la popularitĂ©. Alors que, depuis près de trente ans, Simone avait Ă©tĂ©, au moins "en sociĂ©tĂ©", comme on dit, en tous cas en dehors des heures de bureau, la "femme d’Antoine", voilĂ que, sans coup fĂ©rir, je suis dĂ©finitivement devenu le "mari de Simone".A y bien rĂ©flĂ©chir, trois, bientĂ´t quatre dĂ©cennies plus tard, il m’arrive de penser que j’aurais sans doute pu vivre moins sereinement cette authentique rĂ©volution matrimoniale, Ă l’époque, on en conviendra, tout Ă fait exceptionnelle. Je n’ai pas gardĂ© en mĂ©moire le sentiment d’avoir Ă©tĂ©, dans l’immĂ©diat, bouleversĂ© par l’évĂ©nement. Je n’ai pas eu l’impression d’être l’Edmund Hillary de la Chirac a-t-il jamais rĂ©alisĂ©, quant Ă lui, Ă quel point il avait, en proposant Ă ValĂ©ry Giscard d’Estaing d’embarquer Simone dans son gouvernement, je ne dirai pas bouleversĂ© mon existence, mais plutĂ´t modifiĂ© la perception extĂ©rieure d’un couple jusque-lĂ banal? Quoi qu’il en soit, je n’ai pas le souvenir de lui avoir tenu rigueur de cette redistribution des rĂ´les. D’abord, l’évĂ©nement, au fond sans rĂ©ellement me surprendre, me fascinait. J’admirais le naturel et la maĂ®trise avec lesquels Simone Ă©pousait son nouveau Ă©pisodes, les uns lourds de sens, les autres plus futiles, se sont gravĂ©s dans la lĂ©gende familiale. Le dĂ©bat sur la lĂ©galisation de l’avortement m’a surpris par sa violence. […] Les graffitis accolant Ă notre nom le sigle des SS ont Ă©tĂ© difficiles Ă dĂ©mĂŞlĂ©s de Simone avec les services du protocole Ă©taient plus cocasses. Ma femme vivait mal le fait que, dans les dĂ®ners officiels, si elle-mĂŞme Ă©tait logĂ©e Ă son rang protocolaire, ma place Ă table n’était pas celle qui m’eut Ă©tĂ© assignĂ©e si, conformĂ©ment Ă la jurisprudence usuelle, son conjoint eut Ă©tĂ© de sexe fĂ©minin. Elle considĂ©rait comme discriminatoire que je sois relĂ©guĂ© dans le troupeau des "hommes d’affaires". Ce bras de fer, que je trouvais plutĂ´t comique, dura suffisamment longtemps pour que le PrĂ©sident Giscard d’Estaing s’en inquiète un jour en me demandant si l’"affaire Ă©tait rĂ©glĂ©e". Je le rassurais en ajoutant que je lui souhaitais de ne pas ĂŞtre confrontĂ© Ă de plus graves difficultĂ©s. Dans les mĂŞmes circonstances officielles, il m’arrivait d’entendre l’huissier introduisant les personnalitĂ©s claironner "Madame Le Ministre de la SantĂ©", puis "Monsieur Simone Veil"." Ilrestera de toi une larme tombĂ©e, Un sourire germĂ© sur les yeux de ton coeur. Il restera de toi ce que tu as semĂ© Que tu as partagĂ© aux mendiants du bonheur. Ce que tu as semĂ©, Retrouvez ici l'intĂ©gralitĂ© de notre live STEPHANIE_MONFERME17h59 Il est 18 heures, voici le point sur l'actualitĂ© • Quand pourrez-vous vous faire vacciner contre le Covid-19 ? Le point après les dernières annonces de l'exĂ©cutif. Il ne sera pas nĂ©cessaire de prĂ©senter une prescription mĂ©dicale pour les personnes atteintes de comorbiditĂ©s.• C'est une nouvelle très inquiĂ©tante pour la lutte contre le rĂ©chauffement climatique la partie brĂ©silienne de l'Amazonie Ă©met dĂ©sormais plus de CO2 qu'elle n'en absorbe, alors que les forĂŞts jouaient jusqu'ici un rĂ´le crucial pour ralentir le rĂ©chauffement. "Notre dernier rempart est en train de basculer", rĂ©sume l'un des auteurs de cette nouvelle Ă©tude.• Tous les religieux sĂ©questrĂ©s Ă HaĂŻti ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s, annonce l'Eglise. Trois des sept religieux enlevĂ©s le 11 avril avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s il y a une semaine dans le pays gangrĂ©nĂ© par l'insĂ©curitĂ© et les enlèvements criminels.• Jean Castex a rendu hommage Ă la policière assassinĂ©e qui "reprĂ©sentait une certaine façon de vivre la France".14h03 Il est 14 heures, voici le point sur l'actualitĂ© • La vaccination contre le Covid-19 sera ouverte dès demain Ă 4 millions de Français majeurs "qui prĂ©sentent des comorbiditĂ©s", annonce Olivier VĂ©ran. Emmanuel Macron a confirmĂ© de son cĂ´tĂ© l'ouverture Ă toutes les personnes majeures le 15 juin.• Tous les religieux sĂ©questrĂ©s Ă HaĂŻti ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s, annonce l'Eglise. Trois des sept religieux enlevĂ©s le 11 avril avaient dĂ©jĂ Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s il y a une semaine dans le pays gangrĂ©nĂ© par l'insĂ©curitĂ© et les enlèvements criminels.• Jean Castex a rendu hommage Ă la policière assassinĂ©e qui "reprĂ©sentait une certaine façon de vivre la France". 44 personnes, au moins, sont mortes lors d'un important mouvement de foule dans le pays Ă l'occasion d'un rassemblement religieux. Franceinfo fait le point sur ce Revivez le discours en intĂ©gralitĂ© de Jean Castex dans laquelle il a rendu hommage Ă une femme qui "Ă©tait partout chez elle Ă Rambouillet". Il a aussi, au cours de ce discours, dĂ©fendu le projet de loi antiterroriste prĂ©sentĂ© mercredi en Conseil des Revivez la remise de la LĂ©gion d'honneur Ă titre posthume et la minute de silence en hommage Ă la policière La cĂ©rĂ©monie se termine avec It's a heartache de Bonnie Voici en intĂ©gralitĂ© le poème de Simone Weil lu au dĂ©but de la cĂ©rĂ©monie hommage Ă la policière "Ce matin, nos sanglots forment un mĂŞme glas", conclut Jean Castex en citant le poète et romancier Aragon. Il remet ensuite la LĂ©gion d'honneur Ă titre posthume Ă StĂ©phanie "Nous voyons bien que les attentats dont la France est la cible proviennent de son refus catĂ©gorique du communautarisme."10h54 La vie de StĂ©phanie se partageait entre Rambouillet, Paris oĂą travaillait son mari et Ă©tudiait sa fille, et son village de Saint-LĂ©ger-en-Yvelines. C'est "Ă cette vite simple que je suis aussi venu rendre hommage", assure Jean "Le terrorisme islamiste n'est rien d'autre qu'un fanatisme sanguinaire, il nous a dĂ©clarĂ© la guerre, mais c'est une guerre de lâches."10h48 La policière a Ă©tĂ© assassinĂ©e "parce qu'elle servait son pays". 10h47 "Pourquoi cette haine d'un homme Ă l'Ă©gard d'une femme qu'il ne connaissait pas ? Parce qu'elle incarnait la police française et donc l'autoritĂ© de l'Etat", dĂ©clare Jean "StĂ©phanie Ă©tait dotĂ©e d'un caractère heureux et serviable", retrace le Premier ministre. Elle Ă©tait "toujours accueillie" Ă bras ouverts dans ce commissariat oĂą elle avait commencĂ© sa carrière en Jean Castex prend la La cĂ©rĂ©monie a dĂ©butĂ© par la lecture d'un poème de Simone Veil, "Il restera de toi" et par un discours d'un des collègues policiers de StĂ©phanie Jean Castex arrive Ă l'instant sur le lieu de la La policière va ĂŞtre citĂ©e Ă l'ordre de la Nation, un titre de reconnaissance créé en 1917 par le prĂ©sident Raymond PoincarĂ© pour rĂ©compenser "les services ou actes de dĂ©vouements exceptionnels accomplis pour la France au pĂ©ril de sa vie, Ă titre civil ou militaire".10h29 La cĂ©rĂ©monie se dĂ©roule Ă quelques mètres du commissariat oĂą la policière a Ă©tĂ© mortellement agressĂ©e au couteau la semaine Suivez l'hommage national Ă StĂ©phanie MonfermĂ©, la fonctionnaire de police Le prĂ©sident de la RĂ©publique n'assistera pas Ă la cĂ©rĂ©monie hommage. Elle sera prĂ©sidĂ©e par Jean Castex. La policière sera dĂ©corĂ©e de la LĂ©gion d'honneur Ă titre posthume et doit Ă©galement ĂŞtre citĂ©e Ă l'ordre de la Nation. Le ministre de l'IntĂ©rieur, GĂ©rald Darmanin, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, la ministre de la Fonction publique AmĂ©lie de Montchalin, la ministre de la CitoyennetĂ© Marlène Schiappa, la ministre de la Ville Nadia Hai et le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal seront Ă©galement Les obsèques de la policière tuĂ©e dans l'attentat de Rambouillet ont eu lieu hier. Emmanuel Macron et Brigitte Macron sont venus Ă titre privĂ© dans le village de Saint-LĂ©ger-en-Yvelines Yvelines oĂą l'agente administrative âgĂ©e de 49 ans rĂ©sidait et oĂą elle a Ă©tĂ© inhumĂ©e Ă l'issue d'une cĂ©rĂ©monie "On est devenus des cibles donc c’est vrai qu’il y a une forme de paranoĂŻa qui peut s’installer." Une semaine après l’attaque terroriste dans le commissariat de Rambouillet qui a causĂ© la mort de la policière StĂ©phanie MonfermĂ©, les policiers se sentent de plus en plus menacĂ©s, comme ils le racontent Ă franceinfo. La cĂ©rĂ©monie en hommage de la policière dĂ©butera Ă On ouvre ce direct avec le traditionnel point sur l'actualitĂ©.• CĂ©rĂ©monie d'hommage national pour la policière assassinĂ©e, StĂ©phanie MonfermĂ©, prĂ©sidĂ©e par le Premier ministre, Jean Castex. Elle sera Ă suivre en direct sur ce site Ă partir de 10h30.• Un dĂ©confinement en quatre Ă©tapes, la fin du couvre-feu le 30 juin, la rĂ©ouverture des terrasses le 19 mai... Franceinfo vous rĂ©sume dans cet article tout ce qu'il faut savoir sur les Ă©tapes du dĂ©confinement, dĂ©taillĂ©es par Emmanuel Macron dans la presse rĂ©gionale.• Le variant dĂ©tectĂ© en Inde a Ă©tĂ© repĂ©rĂ© sur le territoire. "Tout le dispositif de retrotracing, d'isolement et de protection de toutes les personnes a Ă©tĂ© mis en place", assure le directeur rĂ©gional de l'ARS.• Un grand rassemblement dans le nord du pays a tournĂ© au cauchemar. Une bousculade gĂ©ante a fait au moins 44 morts lors d'un pèlerinage juif orthodoxe au mont MĂ©ron.• Sur la pelouse de Manchester United, l’AS Roma s’est totalement Ă©croulĂ©e dans une demi-finale aller spectaculaire 6-2. Villarreal s'est imposĂ© 2-1 face Ă Arsenal dans l'autre demi-finale.
Ilrestera de toi ce que tu as offert Entre les bras ouverts un matin au soleil. Il restera de toi ce que tu as perdu Que tu as attendu plus loin que les réveils, Ce que tu as souffert, en d’autres revivra. Celui qui perd sa vie, un
Citation de Simone Weil Trouvez la citation idéale de Simone Weil parmi 88 citations, proverbe, phrase, dicton, interview ou bon mot. Page 4 sur un total de 5 pages. <1245Liste de citations - Les citations de Simone WeilL'amour est un signe de notre misère. Dieu ne peut aimer que soi. Nous ne pouvons aimer qu'autre chose. La Pesanteur et la Grâce, Simone Weil, éd. Plon, 1988 ISBN 978-2-259-19202-6, p. 74 - Simone Weil C'est un grand danger que celui d'aimer Dieu comme un joueur aime le jeu. La Pesanteur et la Grâce, Simone Weil, éd. Plon, 1988 ISBN 978-2-259-19202-6, p. 66 - Simone Weil Un critérium du réel, c'est que c'est dur et rugueux. On y trouve des joies, non de l'agrément. Ce qui est agréable est rêverie. La Pesanteur et la Grâce, Simone Weil, éd. Plon, 1988 ISBN 978-2-259-19202-6, p. 65 - Simone Weil Le temps est une image de l'éternité, mais c'est aussi un ersatz de l'éternité. La Pesanteur et la Grâce, Simone Weil, éd. Plon, 1988 ISBN 978-2-259-19202-6, p. 28 - Simone Weil Parmi les êtres humains, on ne reconnaît pleinement l'existence que de ceux qu'on aime. La Pesanteur et la Grâce, Simone Weil - Simone Weil La vulnérabilité des choses précieuses est belle parce que la vulnérabilité est une marque d'existence. La Pesanteur et la Grâce de Simone Weil - Simone Weil L'esprit succombant sous le poids de la quantité n'a plus d'autre critérium que l'efficacité. La Pesanteur et la Grâce de Simone Weil - Simone Weil Pour ceux dont le je est mort, on ne peut rien faire, absolument rien. Mais on ne sait jamais si, chez un humain déterminé, le je est tout à fait mort, ou seulement inanimé. S'il n'est pas tout à fait mort, l'amour peut le ranimer comme par une piqûre, mais seulement l'amour tout à fait pur, sans la moindre trace de condescendance, car la moindre nuance de mépris précipite vers la mort. La Pesanteur et la Grâce de Simone Weil - Simone Weil Depuis plusieurs siècles, nous avions vécu sur l'idée de progrès. Aujourd'hui, la souffrance a presque arraché cette idée hors de notre sensibilité. Ainsi nul voile n'empêche de reconnaître qu'elle n'est pas fondée en raison. On l'a crue liée à la conception scientifique du monde, alors que la science lui est contraire tout comme la philosophie authentique. Ecrits historiques et politiques, En quoi consiste l'inspiration occitanienne, p. 80 - Simone Weil Toutes choses en ce monde sont exposées au contact de la force, sans aucune exception, sinon celle de l'amour. Il ne s'agit pas de l'amour naturel, comme celui de Phèdre et d'Arnolphe, qui est esclavage et tend à la contrainte. C'est l'amour surnaturel, celui qui dans sa vérité va tout droit vers Dieu, qui en redescend tout droit, uni à l'amour que Dieu porte à sa création, qui directement ou indirectement s'adresse toujours au divin. Ecrits historiques et politiques, En quoi consiste l'inspiration occitanienne, p. 80 - Simone Weil Toutes choses en ce monde sont exposées au contact de la force, sans aucune exception, sinon celle de l'amour. Ecrits historiques et politiques, En quoi consiste l'inspiration occitanienne, p. 80 - Simone Weil Le froid de l'acier est pareillement mortel à la poignée et à la pointe. Tout ce qui est exposé au contact de la force est susceptible de dégradation. Ecrits historiques et politiques, En quoi consiste l'inspiration occitanienne, p. 80 - Simone Weil Frapper ou être frappé, c’est une seule et même souillure. Ecrits historiques et politiques, En quoi consiste l'inspiration occitanienne, p. 80 - Simone Weil Être orgueilleux, c'est oublier qu’on est Dieu…. La pesanteur et la grâce, n°99 - Ed. Plon- 2009 - Simone Weil Le mal est à l'amour ce que le mystere est à l'intelligence. - Simone Weil Le Père fait être le Fils par amour, parce que le Fils est le Bien. Le Fils ne veut pas être par amour, parce que le Père seul est le Bien. Pour le Père, Dieu est le Fils. Pour le Fils, Dieu est le Père. Tous deux ont raison. La connaissance surnaturelle - Simone Weil L'amour est une chose divine. S'il entre dans un cœur humain, il le brise. Le cœur humain a été créé pour être ainsi brisé. C'est le plus triste des gaspillages, quand il est brisé par autre chose. La connaissance surnaturelle - Simone Weil Les publications destinées à influer sur ce qu'on nomme l'opinion ne doivent porter aucun préjudice illégitime à aucun être humain. L'Enracinement - Simone Weil La liberté d'expression totale, illimitée, pour toute opinion quelle qu'elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l'intelligence. L'Enracinement - Simone Weil Je n'oublierai jamais le moment ou, pour la première fois, j'ai senti et compris la tragédie de la colonisation. [. .. ] Depuis ce jour, j'ai honte de mon pays. Depuis ce jour, je ne peux pas rencontrer un Indochinois, un Algérien, un Marocain, sans avoir envie de lui demander pardon. Pardon pour toutes les douleurs, toutes les humiliations qu'on lui a fait souffrir, qu'on a fait souffrir à leur peuple. Car leur oppresseur, c'est l'Etat français, il le fait au nom de tous les Français, donc aussi, pour une petite part, en mon nom. C'est pourquoi, en présence de ceux que l'Etat français opprime, je ne peux pas ne pas rougir, je ne peux pas ne pas sentir que j'ai des fautes à racheter. Qui est coupable des menées antifrançaises » 1938, dans Écrits historiques et politiques - Simone Weil Page 4 sur un total de 5 pages. <1245 - Marcel Achard - Douglas Adams - Emile-Auguste Chartier, dit Alain - Jean le Rond d' Alembert - Alexandre le Grand - Ali Ibn Abu Talib - Alphonse Allais - Woody Allen - Almanach Vermot - Jacques Amyot - Anonyme - Jean Anouilh - Guillaume Apollinaire - Louis Aragon - Hannah Arendt - Aristote - Antonin Artaud - Michel Audiard - Saint Augustin - Amadou Hampâté BâLes naissances et les décès de personnages célèbresIls sont nés ce jour Simone Weil - Découvrez notre sélection des meilleures citations et proverbes de Simone Weil Alain Abbé Pierre Alphonse Allais Woody Allen Apollinaire Aragon Aristote Audiard Balzac Baudelaire Beigbeder Bible Christian Bobin Bouddha Brel Camus César Coco Chanel Paulo Coelho Céline Chruchill Coluche Confucius Coran Pierre Dac Dalaï-Lama Frédéric Dard Desproges Dictons Einstein Freud Mohandas Karamchand Gandhi Khalil Gibran Che Guevara Sacha Guitry Victor Hugo Martin Luther King Lao-Tseu Napoléon Ier Friedrich Wilhelm Nietzsche Platon Prévert Saint-Exupéry Sénèque Shakespeare Socrate Boris Vian Voltaire Oscar Wilde Jean Yanneceuxqui nous succéderons.Comme disait Simone Veil dans son poème intitulé « il restera de toi » « Il restera de toi ce que tu as donné, ce que tu as donné en d’autres fleurira, il restera . de toi ce que tu as semé, ce que tu as semé en d’autres germera . » Merci de votre attention. merci à tous de votre participation . Title: HOMMAGE A GERARD CANTALOUP